• 02 - PRESENTATION BIS

     

    A L’AVEUGHLETTE

     

     

     

    « Vous déambulez sur un trottoir de votre ville, au bord de ce trottoir une personne immobile avec une canne blanche reste face à la rue. Que faites-vous ?’ »

     

     

     

    A cette simple question, nous avons eu de multiples réponses.

     

     

     

    «  J’aide à traverser » . « Je passe sans rien dire ». « Je ne sais pas, ça dépend. »  Même celui-ci « Je fais attention à ne pas le bousculer’…. »

     

     

     

    Mais aussi la bonne démarche « Je lui parle. » En effet le mieux consiste à établir un dialogue et en se présentant, éventuellement proposer une aide si celle-ci s’avère nécessaire.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La déficience visuelle est un handicap, il existe sous différentes formes, perte de vision centrale ou au contraire, périphérique, non-voyance. Les origines sont diverses également, maladie accident, génétique, cependant, chaque fois, cela pénalise la personne dans sa famille et son quotidien.

     

     

     

    Comme toute situation de handicap, celle-ci pose un certain nombre de difficultés au quotidien. Pour cette raison, de nombreuses associations se sont créées pour permettre aux déficients visuels de se regrouper. Chaque association possède sa spécificité et  développe une thématique propre. Cela va des chiens guides à l’audio description, en passant par le sport, le jeu, la culture, etc. Des outil et des méthodes ont été développés. Par exemple, on peut imaginer la difficulté de « lâcher » dans les dangers d’une ville un jeune qui ne dispose pas de la vue. Une formation longue et complexe permette néanmoins de donner l’autonomie nécessaire pour se déplacer seul sans l’aide de la vision. D’autres moyens techniques aident les mal ou non voyants à communiquer ou accéder ç l’information.

     

     

     

     

     

    A l’aveuglette, association créée voici quatre ans, souhaite développer le dialogue entre personnes mal ou non voyantes et le grand public. Pour cela nous oraisons des repas dans le noir ou  à l’aveugle, des ateliers de mise en situation ou de la formation.. Nous sommes intervenus en milieu scolaire (CP) universitaire (public et privé) professionnel, collectivités locales et grand public.

     

     

     

    Nous avons constitué un potentiel d’une quinzaine de guides animateurs. Pour un repas nous accueillons les convives, et après avoir bandé les yeux nous les guidons vers les tables. A chaque table, un guide animateurs partage le repas avec cinq à six convives. En expliquant sa stratégie au quotidien pour manger sans l’aide de la vue.

     

     

     

    Avant la fin du repas nous revenus à la lumière ou demandons de quitter le naseau. Ce qui permet à chacun de poursuivre la conversation avec le guide animateur de la table.

     

     

     

    Pour les ateliers, la démarche est proche, nous mettons les invités en situation et leur montrons comment se déplacer avec une canne blanche ou reconnaître des odeurs des sons ou des objets du quotidien.

     

     

     

    A chaque fois l’idée est d’établir le dialogue et de comprendre les difficultueux liées au handicap. Ce dialogue s’avère utile pour les deux parties, nos guides animateurs peuvent évoquer leur quotidien et les participants comprennent mieux la problématique.

     

     

     

    La lecture de notre livre d’or montre l’intérêt et les acquis de cette démarche. Elle nous semble utile et profitable et nous souhaitons partager ces agréables moments autant que possible.

     

     

     


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