REPAS DANS LE NOIR

  

POURQUOI ?

 Pour sensibiliser le grand public les personnes dites valides au problème de la déficience visuelle, par une mise en situation, un dialogue entre des déficients visuels et valides, et partager  l’expérience des stratégies développées.

  

DEUX TYPES

 Repas dans le noir, dans une salle occultée. Cela est plus compliqué, car rendre noire une salle s’avère difficile, et assurer un servie ç table également, par contre, les sensations sont plus fortes, et l’aide des guides est indispensable.  Nous avons eu l'Oiseau Mouche de Roubaix, L'ATHANOR de Lille et LA BARAKA de Roubaix, et un potentiel d'autres partenaires.

 

Repas les yeux bandés. Cette approche est plus simple à réaliser, si les convives jouent le jeu, l’expérience peut être néanmoins très intéressante. Il semble utile d’assombrir au maximum le local. Par exemple avec l'université d'Artois, les repas se font dans les restaurants universitaires.

  

COMMENT

 Pour organiser un repas, il faut trois composantes.

 

 Les convives, qui acceptent de partager cette expérience.

 

Les guides déficients visuels qui vont faire profiter de leur expérience les convives néophytes.

 

L’animation, soit un repas, un spectacle ou des parcours d sens,  olfactifs, sonores ou tactiles.

 

 DISCUSSION

 Pendant et après le repas, il est très intéressant d’échanger entre personnes en situation de handicap et personnes valides sur le thème de cette différence et de la relation entre chacun.

 

Cela permet aux valides de comprendre la situation et les difficultés mais aussi aux déficients visuels de dialoguer et de faire comprendre leur éventuel besoin d’aide.

 

 PARCOURS DES Sens

 En plus du repas, il est possible de réaliser quelques expériences sans l’aide de la vision.

 

Parcours avec canne blanche.

 

Retrouver des odeurs.

 

Découvrir des objets dans des sacs mystères

 

Reconnaître des sons de la vie quotidienne.

  

A l’aveuglette a réalisé des repas grand public, et en milieu scolaire, jeunes enfants étudiants,  pour des collectivités locales et en entreprise, de type dans le noir et yeux bandés. Nous souhaitons développer ces actions, avec des mises en situation ou des animations avec des partenaires de théâtre. Deux de nos membres ont réalisés des formation-sensibilisation pour une collectivité locale

 

 

GUIDE ANIMATEUR DANS LE NOIR

 

Développer des activités dans le noir implique trois catégories de participants.

 

1 – Le public. Il est adapté à l’activité proposé, par exemple, le grand public pour des ateliers, des spectacles, les commerçants ou le personnel d’une entreprise de transport pour la sensibilisation, les enfants pour des repas cantine.

 

2 – Les acteurs. Ils agissent en fonction de l’activité, ils peuvent être comédiens, musiciens, enseignants professionnels ou non, ou toute autre spécialité.

 

3 – Les Guides Animateurs.

 

Leur fonction consiste à prendre en charge un petit groupe de public pour le guider dans l’activité. Pour un repas, ce sera une tablée de six ou huit, pour une sensibilisation de professionnel, ce sera un plus petit nombre par exemple.

 

Les guides, cette troisième composante, demandent plusieurs caractéristiques, les deux principales étant d’être à l’aise dans le noir, ce qui fait entrer les non voyants dans cette catégorie. La seconde consiste en une facilité de communication avec le public particulièrement.

 

L’objectif  de ces activités est de démarrer un dialogue entre  les déficients visuels et le public. L’approche de la réalisation de cet objectif se fera de la façon suivante.

-         Lors de la constitution d es groupes au début de l’activité, une première interrogation sera réalisée par les organisateurs et les guides pour initier ce dialogue, exemple de question qu’attendez-vous de cette activité ? Connaissez la déficience visuelle ? Avez-vous une appréhension etc.

-         Lors de l’activité le guide poursuit un dialogue, orienté cette fois sur l’objet de l’activité et la participation active du public

-         En sotie d’activité, soit par un retour de la lumière soit dans un sas de sortie, reprise du dialogue général, avez-vous reçu une réponse à vos attentes ? Comprenez-vous les stratégies d’adaptation ? Pourrez-vous aborder un déficient visuel ou lui répondre etc.

 

Pour participer en tant que guide, il suffit donc de savoir se mouvoir sans lumière et de parler. Toute aide sera apportée par ceux qui oint déjà expérimenté et par la pratique. Les psychologues des structures associées sont sollicités pour apporter conseil si nécessaire. Il n’est donc pas indispensable d’avoir une expérience, cela se fera progressivement.

 

Chacun guidera son groupe en fonction de son caractère, les sérieux, un peu paternels ou bienveillants seront plutôt attentifs et encourageants, les blagueurs diront de baisser la tête pour éviter les chauve souris, les entraineurs diront de sauter ou courir pour arriver à bon port, enfin chacun cherchera dans ses compétences la meilleure façon de guider. Il n’est pas prévu de mode opératoire unique.

 

Si cela est nécessaire ou souhaité nous ferons des exercices préparatoires avec des publics volontaires qui accepteront le rôle de cobaye.

 

Comme il s’agit d’une activité nécessitant une implication personnelle et un travail, nous chercherons à rémunérer cette activité. Il est possible que cela ne puisse se faire dans les toutes premières activités, mais nous souhaitons aller dans cette direction. Les organisateurs et les acteurs des activités sont pour l‘instant bénévoles. Si nous faisons appel à des professionnels,  par contre, la rémunération sera nécessaire. Les deux options sont actuellement prévues.

 

 

 

 

 

 

A L’AVEUGHLETTE

 

 

 

« Vous déambulez sur un trottoir de votre ville, au bord de ce trottoir une personne immobile avec une canne blanche reste face à la rue. Que faites-vous ?’ »

 

 

 

A cette simple question, nous avons eu de multiples réponses.

 

 

 

«  J’aide à traverser » . « Je passe sans rien dire ». « Je ne sais pas, ça dépend. »  Même celui-ci « Je fais attention à ne pas le bousculer’…. »

 

 

 

Mais aussi la bonne démarche « Je lui parle. » En effet le mieux consiste à établir un dialogue et en se présentant, éventuellement proposer une aide si celle-ci s’avère nécessaire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La déficience visuelle est un handicap, il existe sous différentes formes, perte de vision centrale ou au contraire, périphérique, non-voyance. Les origines sont diverses également, maladie accident, génétique, cependant, chaque fois, cela pénalise la personne dans sa famille et son quotidien.

 

 

 

Comme toute situation de handicap, celle-ci pose un certain nombre de difficultés au quotidien. Pour cette raison, de nombreuses associations se sont créées pour permettre aux déficients visuels de se regrouper. Chaque association possède sa spécificité et  développe une thématique propre. Cela va des chiens guides à l’audio description, en passant par le sport, le jeu, la culture, etc. Des outil et des méthodes ont été développés. Par exemple, on peut imaginer la difficulté de « lâcher » dans les dangers d’une ville un jeune qui ne dispose pas de la vue. Une formation longue et complexe permette néanmoins de donner l’autonomie nécessaire pour se déplacer seul sans l’aide de la vision. D’autres moyens techniques aident les mal ou non voyants à communiquer ou accéder ç l’information.

 

 

 

 

 

A l’aveuglette, association créée voici quatre ans, souhaite développer le dialogue entre personnes mal ou non voyantes et le grand public. Pour cela nous oraisons des repas dans le noir ou  à l’aveugle, des ateliers de mise en situation ou de la formation.. Nous sommes intervenus en milieu scolaire (CP) universitaire (public et privé) professionnel, collectivités locales et grand public.

 

 

 

Nous avons constitué un potentiel d’une quinzaine de guides animateurs. Pour un repas nous accueillons les convives, et après avoir bandé les yeux nous les guidons vers les tables. A chaque table, un guide animateurs partage le repas avec cinq à six convives. En expliquant sa stratégie au quotidien pour manger sans l’aide de la vue.

 

 

 

Avant la fin du repas nous revenus à la lumière ou demandons de quitter le naseau. Ce qui permet à chacun de poursuivre la conversation avec le guide animateur de la table.

 

 

 

Pour les ateliers, la démarche est proche, nous mettons les invités en situation et leur montrons comment se déplacer avec une canne blanche ou reconnaître des odeurs des sons ou des objets du quotidien.

 

 

 

A chaque fois l’idée est d’établir le dialogue et de comprendre les difficultueux liées au handicap. Ce dialogue s’avère utile pour les deux parties, nos guides animateurs peuvent évoquer leur quotidien et les participants comprennent mieux la problématique.

 

 

 

La lecture de notre livre d’or montre l’intérêt et les acquis de cette démarche. Elle nous semble utile et profitable et nous souhaitons partager ces agréables moments autant que possible.

 

 

 

           

 

                  Repas en CM2

 

 

 

 

 

 

 

   

 

 

            FR3 les professionnels de l'image

           Ce jour-là il n'y a pas euy de reportage

 

 

 

 

 

 

 

                 BETHUNE -restaurant universitaire

                 Le monde à l'envers

                Une non-voyante guide des étudiantes

                 dans un parcours semé d'embuches

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

             COMINES

            Une expérience très sympathique

            Une vraie rencontre

Un comédien, bruno Netter, devenu non-voyant, a eu cette étonnante idée, faire un parcours dans le noir, à 150 mètres sous terre....

Voici le site

http://festivalminebleue.over-blog.com/

Voici un journal télévisé dans lequel on en parle

http://info.francetelevisions.fr/video-info/player_html/index-fr.php?id-video=cafe_cafe3_HD_1200_nantes_midipile_210710_21072010121823_F3&chaine=&id-

A noter le spectacle

Chlore et froissements de nuit

http://ma-tvideo.france2.fr/video/iLyROoafY43j.html